Millenium immobilière - LE BLOG

      Passer par une agence immobilière, ça coûte cher… voilà un des nombreux a priori qu’on peut avoir. Que ce soit pour la vente, l’achat ou la location d’un bien, cela peut pourtant être bénéfique !     Être autonome dans le cadre d’une transaction immobilière, est-ce toujours une bonne idée ? Quels sont les avantages d’avoir recours à un professionnel ? L’agent immobilier connait le marché Son rôle est d’être l’intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur ou entre le propriétaire et le locataire.  Il connaît donc les prix pour les différents types de bien, les éléments qui plaisent sur le marché de l’immobilier. Il dispose également d’un solide réseau de potentiels acheteurs. La communication autour d’un bien immobilier est un métier  Les agences immobilières assurent une meilleure visibilité qu’un particulier : elles sont abonnées à différentes plateformes web ou à des magazines pour diffuser les annonces. En outre, les professionnels savent comment

Si au sein d’un couple marié, l’un des conjoints détient un gros patrimoine propre, mieux vaut penser tôt à une planification successorale. C’est possible via des techniques simples et peu coûteuses. Que devriez-vous faire exactement ? Transférer d’un patrimoine à l’autre Un apport au patrimoine commun. Si l’un des conjoints a un important patrimoine propre (p.ex. des biens qu’il a reçus par donation ou succession) et décède, le survivant en héritera avec de forts droits de succession à la clé. Pour l’éviter, le conjoint fortuné peut apporter son patrimoine propre à la communauté (l’y transférer), qu’il se compose de biens mobiliers, p.ex. un portefeuille de placements, ou immobiliers, p.ex. un appartement. Un tel apport se fait par un simple acte notarié (coût : ± de 800 à 1 300 €). Exemple. Si le conjoint fortuné, Thomas p.ex., apporte à la communauté un appartement à la mer qui lui est propre, il n’y aura pas de droits d’enregistrement, comme en cas de vente, et si Thomas

Un vendeur faisait des difficultés. Il affirmait qu’il avait signé «quelque chose», mais pas le document présenté. Et, après tout, il n’avait signé que la dernière page . Il n’est pas obligatoire de signer toutes les pages. Aucune obligation légale n’impose de paraphe sur toutes les pages du compromis . Il suffit donc qu’il y ait une signature à la fin. Cela a été récemment confirmé par la jurisprudence (Anvers, 19.11.2019) . En pratique, cependant, ça évite beaucoup de discussions. Dans l’affaire sur laquelle le tribunal a dû se prononcer, rien n’indiquait un abus. De plus, la vente était clairement mentionnée sur la page signée, de sorte qu’il était difficile pour le vendeur de prétendre qu’il n’en savait rien. Cela aurait cependant été différent s’il s’était agi d’une véritable « page blanche»... Conseil.  Il est préférable de s’assurer que chaque page soit paraphée. De cette façon, il ne pourra pas y avoir de discussion sur le texte qui a été dessiné. Atte

Depuis 2018, la loi stipule clairement qu’une vente peut également avoir lieu par voie électronique. Cela nécessite-t-il toujours une signature électronique ? Conclure un compromis électroniquement, c’est possible… L’année passée, une loi (L. 20.09.2018, MB 10.10.2018) prévoyant la validité des compromis conclus par voie électronique a été adoptée. La signature électronique est-elle alors nécessaire ? Pour obtenir un véritable compromis, oui. Mais si l’acheteur fait une offre ferme par courrier électronique sans signature, la plupart des tribunaux considèrent qu’une telle offre constitue également un «commencement de preuve», qui doit alors être complété par d’autres éléments, tels que le paiement de l’avance, plusieurs e-mails, etc. Un juge a récemment semé la confusion… Il a en effet jugé qu’un e-mail sans signature électronique ne pouvait pas être considéré comme un commencement de preuve (Trib. Fl. occ., div. Bruges, 15.05.2019) . Il s’agissait pourtant

Les prix immobiliers augmenteront moins fortement cette année, en raison de la crise du coronavirus, que ce que l'on n'aurait pu attendre en début d'année. Pour autant, le risque d'un krach brutal des prix est limité pour le moment, estime jeudi le bancassureur Belfius dans une note d'analyse.   Certains facteurs de soutien du marché immobilier sont en effet toujours bien présents, comme des taux d'intrêt bas ou une hausse du nombre de ménages plus forte que l'offre de nouveaux logements. En outre, la volatilité élevée des marchés d'actions pourrait conduire un plus grand nombre d'investisseurs à se tourner vers des investissements immobiliers quand la reprise post-Covid19 gagnera en force, estime Belfius, qui rappelle que "lors de la dernière récession économique, dans le sillage de la crise financière de 2008, le marché immobilier résidentiel belge a également fait preuve d'une grande résistance". Belfius n'en

Ce n’est un secret pour personne : le coronavirus va gravement affecter les perspectives économiques. Le scénario de base de BNP Paribas Fortis prévoit une contraction de 7,1% cette année et une reprise de 7,6% l’année prochaine. Quel est l’effet d’une telle tempête sur les prix de l’immobilier ? Quatre éléments déterminent le prix de l’immobilier résidentiel belge : du côté de la demande, ce sont les taux d’intérêt hypothécaire, le revenu disponible des ménages et le nombre de ménages. D’autre part, l’offre. L’offre diminue En 2019, cependant, le nombre de permis de construire pour les appartements était inférieur à celui de 2018. Cela impacte directement le nombre de nouveaux appartements qui seront mis sur le marché cette année. En outre, la construction est actuellement au point mort, ce qui pèse sur l’offre des nouvelles constructions. Dans les prochains mois, il apparaîtra également que certains projets devront faire face à des coûts de construction plus élevés

Depuis le début du confinement le 18 mars, le nombre de transactions en Belgique a diminué de -32,8% par rapport à la même période en 2019, indique jeudi Fednot la fédération du notariat. On observe une baisse quasi similaire dans les trois régions: -32,9% en Flandre, -34,8% à Bruxelles et -32,1% en Wallonie. “ Derrière cette diminution se cache un double constat: d’une part la mise en œuvre de nouveaux dossiers qui se trouve être quasi à l’arrêt et d’autre part, la gestion des opérations précédemment entamées et qui se sont finalisées juste avant ou juste après le confinement et qui constituent actuellement l’essentiel du travail des études notariales. Autrement dit, la plupart des nouvelles mises en vente sont actuellement gelées dans l’attente d’un déconfinement (partiel ou total) “, explique le notaire Renaud Grégoire. Pour l’instant, la crise liée au coronavirus ne semble pas encore avoir d’impact sur le prix moyen de l’immobilier. Les prix des maisons et des appa