LE PRIX DE L'IMMOBILIER A ETTERBEEK
Un marché en constante progression
A l’instar de nombre de communes bruxelloises, Etterbeek témoigne de la vitalité actuelle du marché immobilier. Soutenue par les eurocrates, Etterbeek continue de bénéficier de sa situation privilégiée et progresse sur tous les segments.
Jouxtant
le quartier européen et le complexe du Cinquantenaire, la commune
d’Etterbeek brasse des populations d’expatriés venant de toute l’Europe,
de tous âges et de tous niveaux sociaux. Si certains quartiers ont
entièrement été réaménagés, à l’instar de la place du Luxembourg,
d’autres ont su garder leur identité populaire, comme la place Jourdan.
De l’autre côté de la rue de la Loi, les immeubles laissent place aux
parcs et aux maisons de maître.
Parmi les quartiers les plus recherchés, citons les abords du
Cinquantenaire, ceux du métro Pétillon, du parc Léopold ainsi que ceux
de la place Jourdan, qui a par ailleurs été totalement renouvelée.
Nouveau bonus pour les maisons
Dans cette commune fort prisée tant par les expatriés que par les
« locaux », la hausse des prix a poursuivi son élan au cours des cinq
années qui ont suivi cette année charnière que fut 2009, durant laquelle
la commune d’Etterbeek avait pu se targuer d’une progression sensible
sur le marché de la revente des maisons. L’année 2014 avait néanmoins
marqué un coup d’arrêt, très vite rattrapé par 2015 qui avait propulsé
la commune d’Etterbeek à la quatrième place des communes les plus chères
de Bruxelles, à égalité avec Woluwe-St-Lambert, et derrière Uccle,
Ixelles et Woluwe-St-Pierre.
Si l’année 2016 avait enregistré un très léger recul s’apparentant
davantage à une stabilisation, le premier semestre 2017 indiquait déjà
une nouvelle progression, qui a poussé au terme de l’année le prix
médian d’une maison à 480 000 euros, soit une nouvelle progression de 9 %
pour un prix médian cette fois bien supérieur à ceux de
Bruxelles-centre et d’Uccle, tous deux en recul. Courant 2018, une
nouvelle progression a poussé ce prix médian à 515 000 euros, ce qui a
fait remonter les maisons d’Etterbeek à la quatrième place des communes
bruxelloises les plus chères sur ce segment, derrière le trio de tête
que sont Ixelles, Woluwe-Saint-Pierre et Uccle. Cette évolution
représente une augmentation de quelque 52 500 euros, avec 50% des
maisons vendues entre 400 000 et 695 000 euros, et des pointes à 1
million d’euros et plus.
Les 4 façades, une vraie rareté
Si la plupart des maisons que l’on peut trouver sur la commune sont
de fort agréables maisons bourgeoises, il ne faut pas pour autant
espérer en trouver munies de 4 façades, pour la bonne et simple raison
qu’elles sont devenues extrêmement rares. Même les maisons mitoyennes
disposant d’un jardin de belle taille se font de plus en plus rares à la
revente, étant donné leur fort pouvoir d’attraction doublé des brefs
délais de transaction qui en découlent.
Les appartements en hausse
A Bruxelles, le marché des appartements du marché secondaire reste
très soutenu en termes d’activité. Ce segment est même devenu le plus
actif de la Capitale depuis un bon moment déjà. C’est naturellement le
cas aussi à Etterbeek où la progression de ce segment reste constante.
Après une année 2014 au cours de laquelle les acquéreurs avaient
consenti à une hausse de pas moins de 16%, 2015 avait démontré que le
segment avait encore de la marge de progression, avec une nouvelle
hausse poussant le prix médian à 230 000 euros. L’année suivante avait
bien enregistré un petit recul, mais en observant l’évolution des prix
par type d’appartement, on avait constaté que c’était en réalité
uniquement les prix des appartements 1 chambre qui avaient reculé. Les
appartements 2 et 3 chambres avaient, pour leur part, progressé
respectivement de 7,6 et… 16,4 %.
Pour cette catégorie des 3 chambres, Etterbeek se plaçait d’ailleurs
en tête du classement bruxellois, avec un prix médian de 372 500 euros,
devant le trio Bruxelles-Ville, Ixelles et Woluwe-St-Pierre. Selon les
professionnels, la demande est de 30 % plus importante pour les
appartements de taille modeste, dont les prix varient de 150 000 à 250
000 euros. Il s’agit là de la demande locale, le budget des expatriés
passant rapidement au-delà des 300 000 euros pour un appartement plus
vaste.
En 2018, le prix médian d’un appartement, toutes surfaces confondues, a encore pris du galon pour se fixer à 251 500 euros. Au troisième trimestre de cette année, l’appartement de seconde main etterbeekois, avec une superficie moyenne de 112 m2, affiche un prix de référence de 254 000 euros, soit une hausse de 2,6% par rapport au troisième trimestre 2018. Il se place ainsi à la sixième place du classement bruxellois.
En 2018, le prix médian d’un appartement, toutes surfaces confondues, a encore pris du galon pour se fixer à 251 500 euros. Au troisième trimestre de cette année, l’appartement de seconde main etterbeekois, avec une superficie moyenne de 112 m2, affiche un prix de référence de 254 000 euros, soit une hausse de 2,6% par rapport au troisième trimestre 2018. Il se place ainsi à la sixième place du classement bruxellois.
Cette tendance se répercute sur le marché locatif. A Bruxelles, il y a
désormais deux communes qui dépassent la barre des 1000 euros de
loyer : Bruxelles-Ville et… Etterbeek, pour un appartement d’une
superficie moyenne de respectivement 105 et 100 m2.
Du côté du neuf, Etterbeek joue résolument le jeu de sa proximité
avec les institutions européennes et renouvelle son stock immobilier par
promoteurs privés interposés. Comme c’est le cas partout dans la
Capitale, la surperficie moyenne des unités commercialisées s’y réduit
progressivement. Avec une moyenne de 96 m2, ces nouveaux
appartements figurent néanmoins parmi les plus spacieux. En précisant
que cette moyenne ne prend pas en compte les penthouses, les studios,
rez avec jardin, lofts, duplex et autre triplex.
Les Jardins de la Chasse
Au cœur de la commune, et à deux pas de la Chasse, les 69 nouveaux
logements du complexe résidentiel Ardea, le long de la rue Beckers, ont
constitué la première phase du vaste projet de réurbanisation des
« Jardins de la Chasse », un site localisé entre l’avenue des Casernes,
la rue de Haerne et la rue Beckers. Cette réurbanisation est le projet
le plus ambitieux mené à ce jour par la commune, propriétaire du site.
Né en 2006, ce projet mène à terme à la création d’un tout nouveau
quartier qui abritera le centre névralgique de la commune. Le site va,
en effet, accueillir le nouveau centre administratif qui regroupera
l’hôtel communal, le CPAS, un commissariat de police ainsi qu’un
funérarium multiconfessionnel, le tout sur six niveaux pour une
superficie totale de 15 000 m2. L’ensemble des services utiles aux citoyens seront ainsi centralisés et accessibles au même endroit.
Comme le site couvre, dans sa totalité, une superficie de 3 hectares,
il accueillera aussi un parc ouvert au public - dont les dimensions
s’apparentent à celle d’un terrain de football -, un parking en sous-sol
de 300 places sur trois niveaux sous le centre administratif, une
crèche, une maison de la participation, de nouveaux locaux pour le
centre d’aide à l’enfance, ainsi que près de 250 nouveaux logements au
total, répartis sur plusieurs immeubles, dont l’un abritera un espace
horeca, juste à côté du nouveau centre administratif. La chapelle,
attenante aux pavillons de l’ancien hôpital qui ont été rasés, a été
préservée et désacralisée en vue de servir de bureaux aux associations
de la commune.
Le chantier du centre administratif et de l’immeuble de logements
attenant a été estimé à 450 jours ouvrables. Comme les travaux ont
démarré en août 2017, le regroupement de l’administration communale, du
CPAS et du commissariat de police devrait donc s’effectuer début 2020.
Repères
Maison : 515 000 eurosAppartement : 254 000 euros
Appartement neuf : 3575 euros/m2
SOURCE: Logic-immo
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